Historique du Paintball |
Le paintball est une activité sportive opposant deux équipes dont les joueurs sont équipés de masques de protection et de lanceurs (ou marqueurs). Les lanceurs propulsent par air comprimé ou par CO2 des billes de peinture. Le but du jeu varie selon le scénario et la catégorie de jeux. Il y a trois grandes catégories; le milsim (simulation tactique militaire), le recball (récréatif) et le speedball (le plus connu des trois). Le but est de remplir l'objectif donné par les arbitres ou par la personne responsable de l'évènement de paintball. Le joueur est "mort" lorsqu'il est touché par une bille de paintball. Le paintball est différent de l'Airsoft, qui se pratique avec des répliques d'armes et des billes de plus petit calibre (6 mm) dures en plastique ou, comme c'est de plus en plus le cas, en une matière biodégradable.
HistoireLes premiers lanceurs furent utilisés par les éleveurs australiens pour marquer le bétail dans les années 1970. En effet, la taille des ranchs et la méthode d'élevage des troupeaux qui paissent dans la nature obligent alors les éleveurs à travailler comme des cowboys des temps modernes. En moto, en quad et en hélicoptère, ils rassemblent les troupeaux et, comme le cas se présente souvent, les animaux peuvent se regrouper avec ceux d'autres ranchs. Il fallait donc trouver, avant d'embarquer les animaux, un moyen simple pour marquer la propriété, qui soit visible sur le moment grâce aux marquages au fer rouge. En réalité, le paintball est né de l'isolement de ces ranchs, qui peuvent couvrir des centaines de km² et qui ne sont accessibles que par 4×4 ou par avion. La population est principalement masculine et les lanceurs hypodermiques furent alors utilisés pour s'amuser entre cowboys… Les gérants des exploitations purent alors remarquer une baisse des bagarres entre leurs hommes. À la fin des années 1970, des tournois opposaient alors des ranchs voisins afin de faire décompresser les hommes puis la Nouvelle-Zélande fut « touchée », avant d'arriver aux États-Unis, où les lanceurs pour marquer le bétail furent exportés en 1979. Sous forme de jeu à proprement parler comme on le connaît aujourd'hui, il s'est tout d'abord développé aux États-Unis. Le premier tournoi a été organisé le 27 juin 1981. Il est alors connu sous le nom de National Survival Game aux États-Unis d'Amérique, et Skirmish Games en Australie, mais y est dès 1984 désigné sous le nom de paintball par les fabricants dans les boutiques de jeux et sport, et parfois même dans les supermarchés. Cette activité est arrivée en Grande-Bretagne à la fin des années 1980 puis en France et dans le reste de l'Europe au début des années 1990, sous l'influence entre autres de séminaires de motivation d'entreprise ou de jeu de rôle grandeur nature. Le jeu se révèle extraordinairement tactique et est un excellent sport d'équipe très riche en interactions et en sensations. Il présente par ailleurs l'avantage d'être très complet en demandant un large panel de compétences. « La simulation militaire au Paintball est devenue tellement populaire que plusieurs sites à travers le monde offrent une multitude de programmes d’entraînement. Certains sites le font avec peu d’équipement ou de façon très amateur.» Les clubs français se sont organisés en « fédération » en 1996 pour promouvoir une vision plus sportive du paintball, sous le nom de Fédération de Paintball Sportif. En 2006, elle comprenait 24 000 licenciés et regroupait 212 clubs affiliés dans 22 ligues. Des tournois régionaux, nationaux et internationaux sont organisés. Aujourd'hui, le paintball est officiellement représenté dans près de quarante pays sur tous les continents. Des championnats internationaux ont lieu tous les ans pour des matchs par équipe de 5 et 7 joueurs. Ils regroupent entre 50 et 200 équipes à chaque fois, deux manches ont lieu en France : la World Cup à Toulouse et le Disney French Open au Parc Disneyland dans le cadre du circuit privé Millennium. Au Québec, le sport tel qu’on le connaît aujourd’hui a commencé à se développer au début des années 1990. Certains centres en Estrie et dans les Laurentides ont commencé à ouvrir, offrant au nombre grandissant de joueurs l’opportunité de jouer sur des terrains aménagés à cet effet. Au début, c’était surtout des terrains naturels avec des barricades de bois, des piles de pneus ou de barils, bref des installations assez simples. En 1995, Bigfoot Paintball a ouvert ses portes à St-Alphonse-Rodriguez dans Lanaudière. Après quelques années seulement, ce centre devint le plus important au Québec, au Canada et dans le monde entier. « Au Québec, dans l’une des plus belles provinces du Canada se trouve l’un des plus spectaculaires terrains au monde. Plusieurs distributeurs croient même qu’il s’agit de la plus grosse activité de Paintball en Amérique du Nord ». Au Québec, le mot Paintball a été soumis à l’office de la langue française par François Gagnon du Bigfoot Paintball et Denyse Létourneau de l’office. Ce n’est qu’en 1996 qu’il fut adopté par l’office avec la définition suivante : Le terme « Paintball » a été préféré à d'autres propositions qui faisaient référence à la guerre, telles que « jeu de guerre », « guerre à la peinture ». Le terme « jeu d'aventure » est considéré comme un terme trop générique et ne convient pas. « Paintball » désigne, au sens premier, le projectile lancé (la balle de peinture) et, par extension de sens, le sport lui-même. Des expressions ont été créées à partir du terme « Paintball » : terrain de paintball, joueur de paintball, équipement de paintball, équipe de paintball, paintball en intérieur. Le terme « Paintball » a été étudié par la Commission de terminologie de l'Office de la langue française qui juge opportun de maintenir l'usage du terme « Paintball », très implanté sur le plan international depuis plusieurs années et dont la diffusion est limitée.
d'après :http://fr.wikipedia.org/wiki/Paintball
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